Pensez à vous procurer Gloom,
d’ailleurs, si A&T vous plait et que vous êtes anglophone : il est
dans un contexte sympa et présente des options supplémentaires dans ses règles
qui ajoutent au piquant à la partie.
Attention quand même, c’est un jeu
de « storytelling », une connaissance de l’univers 4Ok et
éventuellement d’Aphor est quand même requise. De même qu’un peu d’imagination
et d’élocution parce que faut pas déconner. En fait, le gros de l’intérêt du
truc est là, dans votre description des coups de putes que vous montez pour
gagner de l’influence.
Vous trouverez en annexe les cartes
à imprimer sur du papier calque ou des transparents divers. C’est plus
compliqué mais ces petites piles de cartes transparentes sont mimi tout plein
et ça sera plus simple pour compter vos points. En attendant, voici les
règles :
1.
Nous avons 4 types de
cartes dont voici un résumé (le détail est plus bas) :
ü
les
personnages : répartis en factions, par groupe de quatre, chacun avec sa
brève description. Ces cartes sont fixes et ne font pas partie de la pioche ou
de la main des joueurs.
ü
Les
coups tordus que vous jouez à votre tour, sur vos personnages ou ceux des
adversaires et qui affectent leurs points d’influence. A noter que lescoups
tordus peuvent apporter des points avec des magouilles ou en enlever avec des
crasses à jouer sur l’adversaire.
ü
Les
évènements : jouables à votre tour ou en réaction à une carte, en fonction
du contenu de la carte. Ils sont l’élément chaotique du jeu (au sens propre
mais aussi un peu au sens cultiste).
ü
Les
promotions, qui sortent un personnage du jeu au moment où elles sont jouées
dessus, quel que soit le statut de l’influence du dit-personnage. Elles
représentent les actions de l’Officio Despotum.
2. Le but est d’aligner ses personnages et de les affecter en
montant des fils-de-puterie. Les personnages commencent la partie avec une Influence de 0. Ensuite, vous jouez
des cartes de coups tordus sur
les personnages qui augmentent ou diminue cette Influence.
Une
fois que votre personnage à atteint une Influence
suffisante (ou avant qu’un personnage adverse
soit trop influent ou même, si vous êtes un grand salop, tant qu’elle est
négative grâce à vos mali), vous jouez dessus une promotion qui le sort du jeu. Dès lors que le personnage a été promu par
l’Officio Despotum, il n’est plus affectable par les coups tordus Cependant,
les évènements sont des cartes
qui vous permettent plus de liberté d’action et peuvent, pour certaines,
dé-promouvoir un personnage.
3. La fin du jeu intervient dès qu’un
joueur a obtenu une promotion pour ses 4 personnages.
A ce moment-là, chacun des joueurs compte l’Influence
totale de ses personnages promus
(et uniquement promus, pas ceux encore en jeu) et c’est la faction avec le plus
d’Influence qui gagne la partie.
4. Chaque joueur commence avec ses 4 personnages
devant lui sur la table et une main de 5 cartes. Le joueur le plus salop
commence la partie (ou à défaut, si vous êtes tous des ordures, celui qui s’est
emmerdé à imprimer les cartes) et chaque tour se déroule comme suit :
ü
Phase
1 : le joueur en cours joue une carte de coup tordu, d’évènement ou de
promotion sur un des personnages. A contrario, il peut aussi choisir de se
défausser d’une carte et d’en tirer une nouvelle dans la pioche.
ü
Phase
2 : le joueur en cours joue une carte de coup tordu ou d’évènement (pas de
promotion possible, donc) sur un des personnages. A contrario, il peut aussi
choisir de se défausser d’une carte et d’en tirer une nouvelle dans la pioche.
ü
Phase
3 : le joueur refait sa main en tirant assez de cartes dans la pioche pour
avoir à nouveau 5 cartes dans sa main (s’il a plus de 5 cartes, pas de
défausse, il les garde mais ne rafraîchit pas la main en question).
5. A noter -et même achtement
important- :
Les
cartes sont accompagnées de descriptions évoquant le coup tordu ou l’évènement qui les concerne. Pour des
raisons d’espace, ces textes sont volontairement brefs. Mais c’est aussi pour
des raisons de plaisir de jeu.
Dans
les faits, ce qui est attendu des joueurs est un peu de storytelling. Quand
vous jouez votre carte, à vous de décrire ce qui se passe avec des détails
supplémentaires. L’univers 4Ok et Aphor se prêtent à cet exercice en vous
permettant de vous lâcher sur l’humour glauque et xenophobe.
En
gros, au-delà des règles du jeu, l’ambiance est un facteur important et pour
profiter du jeu, il est conseillé d’être vraiment la pire des ordures et de le
décrire avec force images douteuses (du coup, évitez de jouer à A&T avec
votre petite sœur ou grand-maman, eingh). Après tout, c’est un jeu de
magouilles et de coups de poignard dans le dos.
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