En rapport avec l’échelle de la
campagne qui se veut relativement réduite, nous nous trouvons ici en présence
de champs de bataille 4Ok qui ne sont ni en ruines, ni dépeuplés. Du coup, afin
d’agrémenter vos parties, voici quelques règles maison optionnelles -pour la v2
ou la v5 (ou pour d’autres jeux dans l’univers), un tag l’indique- qui
pourraient vous faire plaisir.
Pour rappel Aphor est avant tout un
fluff de campagne. Toutes les règles proposées sont des idées en l’air pour
rendre vos parties entre amis plus vivantes, pas des trucs testés pour faire du
tournoué avec la bite sur la table. Il y a donc de fortes chances que ces options
foutent le bordel ou déséquilibrent votre jeu.
On s’en branle ! C’est à vous de
vous démerder pour jouer entre gens de bonne compagnie.
Bref, la guerre sur Aphor se passe
souvent dans une ambiance mignonne d’escarmouche entre troupes d’élite dans les
rues des citées grises et glauques de la planète. Du coup on trouve des civils
de merdre qui traînent dans les pattes des protagonistes.
Sauf que sur un monde frontière, le
civil moyen est souvent un salopard burné, buriné et armé. C’est plus drôle
comme ça. Du coup, pour jouer sur notre belle planète, quand vous jouez en
intérieur, vous pouvez vous faire plaisir avec des règles :
§
Le
civil moyen a de la caractéristique de culteu du chaos (v2 – codex chaos) ou de
conscrit de la GI (v5 – codex GI).
Pour simplifier les règles des armes,
ils sont armés de pistolasers et/ou de fusils à pompe et/ou d’une arme de close
de manière ouisiouigue (quelle que soit l’arme portée, c’est du count as, une
arme de poing est un pistolaser, un fusil est un pompe et une arme de close un
gourdin, point).
Et comme on est ouisiouigue, on peut
avoir du grouillot à poil, sans armes.
§
Les
civils seront présents au nombre de « comme vous voulez dans la limite de
vos gurines qui correspondent ». Sachant que leur nombre impactera sur
leurs actions.
§
De
fait, les gens seront à déployer de manière aléatoire/jolie/chacun son tour
mais en groupes. Apeurés par les premiers tirs, les gens se regroupent
forcément.
On monte des groupes de 2d6+4 gens
qu’on déploie donc simplement soit au choix, soit en fonction des décors soit
selon un principe de déviation depuis le centre d’un quart de table.
§
Au
premier tour, les braves gens sont simplement esbaudis et ne font rien sauf se
défendre en close si besoin. Dès le second tour, les groupes se déplacent de
manière aléatoire (2d6 pouces dans la direction du dé de dispersion) au début
du tour avant les joueurs. De là, ils font un test sur la table de réaction.
Alternativement, si vous êtes motivés
vous pouvez aussi déplacer la foule de deux fois 1d6 dans la direction d’un dé
de dispersion. Ca permettra de donner un mouvement plus erratique aux pov’ gens
affolés.
§
La
table de réaction est simple : d’abord un test de cd sous le nombre de
survivants dans le groupe, s’il est raté, le groupe se disperse et se terre, il
est retiré de la table.
Si le test est réussi, les braves autochtones restent
dans le coin, les doigts dans le nez à chercher quoi faire. Sauf si :
Le test est réussi avec un double, dans ce cas, ils se
sont motivés à foutre dehors les intrus, si possible à coups de pieds au cul.
Ils s’accordent donc une phase de tir sur la gurine/l’escouade des joueurs la
plus proche et à portée d’au moins une arme du groupe (quitte à perdre les tirs
des pistolets si hors de portée).
Si personne n’est à portée, le groupe effectue un
mouvement normal en direction de la gurine/l’escouade des joueurs la plus
proche puis la charge si possible.
§
Résumé
de la tablée, au cas où. Test de cd sous le nombre de gurines :
ü
raté –
les civils disparaissent
ü
réussi
avec un double – les civils se rebellent
ü
réussi
sans double – les civils se regardent les orteils
Bref, rien de bien faramineux à
jouer, juste une petite lourdeur et pour absolument aucun gain en terme de
règles/partie autre que le plaisir de flinguer des civils qui traînent dans le
coin. Même si rien ne vous empêche de tenir les comptes des dommages
collatéraux et de faire un concours de bite à la fin de la partie.
C’est con et simple et les trois
quart d’entre vous doivent avoir leur version maison déjà mais l’idée à retenir
est : faut se faire plaisir. Et les civils, c’est drôle quand ça crève la
goule ouverte dans le caniveau.
A suivre, d'autres options cons.
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